Stones & Ashes
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 DD - And breathe, just breathe.

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Désiré Noah Walsh
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Désiré Noah Walsh


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MessageSujet: DD - And breathe, just breathe.   DD - And breathe, just breathe. EmptyDim 19 Avr - 14:25

<< Il vaut encore mieux se servir d'une arme brisée que de rester les mains nues. >> {William Shakespeare}





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I. PRÉSENTATION




NOM : Walsh ; vous connaissez probablement mes parents. Tous deux sont chirurgiens, très renommés. Je n'ai jamais souhaité faire partie de leur monde, aussi suis-je réticent à exhiber fièrement mon patronyme. Je préfère que l'on m'appelle par mon prénom, Désiré.

PRÉNOM (S) : Désiré, Noah. Je crois pouvoir dire, aujourd'hui et avec le recul des années, que j'aime énormément mes origines françaises, et que les montrer au reste du monde est plus un honneur qu'une corvée. Je ne déteste pas être américain, non ; mais l'héritage est une chose subtile. Je n'ai pas pu avoir de véritable amour de la part de mes parents. En revanche, j'ai ce prénom, qui signifie énormément de choses à mes yeux, et aussi à ceux de mes proches.

ÂGE : J'ai 24 ans, j'en aurai 25 à la fin de l'année. Le temps est passé tellement vite que j'ai peine à croire que je me rapproche de la trentaine, et pourtant, c'est bel et bien le cas. Malgré tout, mes jeunes années ne sont pas encore mortes, et je sais garder du temps pour profiter de la vie : j'ai besoin d'en profiter.

SITUATION PROFESSIONNELLE : J'enseigne la littérature à une classe de seconde, à New York. Mon travail me plait, et je n'aimerais absolument pas en changer. (même si, au niveau des revenus, ce n'est sans doute pas la meilleure des carrières)

HABITIEZ-VOUS NEW YORK AVANT LA DICTATURE ? : Oui. J'y ai même vécu pendant. Et j'ai vraiment souffert de voir ma ville étouffée par ce régime totalitaire...

SI OUI, AVEZ-VOUS QUITTÉ LA VILLE DURANT LES QUATRE ANS QUI ONT SUIVI LA DICTATURE ? : Non. Ma famille et moi sommes restés ici, tout simplement car c'est chez nous. Il aurait été idiot de changer de ville ; courber la tête devant les difficultés reste le meilleur moyen de se retrouver à terre. Et puis, nous avions diverses contraintes qui ne nous permettaient pas de nous en aller.

CARACTÈRE : Suis-je véritablement apte à juger de mes qualités ainsi que de mes défauts ? Je pense que si vous demandez à ma femme, vous aurez plus de chance d'apprendre à me connaître. Elle me connaît sans doute mieux que je me connais moi-même. Mais si vous y tenez, je vais essayer de vous en parler.

Je vais commencer par mes défauts, c’est bien plus facile à mon avis. Je suis quelqu’un de très fier. Cela peut sembler excessif, sans doute, et je ne vais pas vous donner la meilleure image possible de ma personnalité. Mais ce trait de caractère s’est accentué depuis ma paternité ; je n’aime pas être vu dans des moments de faiblesse, et je déteste par-dessus tout être assisté. Vu ce qui m’est arrivé, je n’ai malheureusement pas le choix, et cela m’a rendu irritable au possible. Depuis quelques mois, j’ai tendance à prendre mal la moindre petite remarque. Je ne veux pas faire de mal à ma famille, c’est la chose qui compte le plus à mes yeux. Mais je ne peux pas faire comme si de rien n’était ; être coincé dans une situation aussi catastrophique que la mienne entraîne forcément des troubles du comportement. Du moins, je crois…
J’ai tendance à être trop protecteur. Même lorsque je ne suis pas de taille, même lorsque les obstacles sont trop grands : je ne laisse jamais les gens que j’aime le plus affronter les embûches seuls. Il est loin, le temps où je n’étais qu’un mauvais garçon égoïste. Je crois qu’avec les années, et avec l’expérience, j’ai su m’ouvrir aux autres. Cela ne m’empêche pas de rester incroyablement renfermé par moments, si bien que même mes amis les plus fidèles n’arrivent parfois plus à me comprendre. Il est fréquent pour moi de ne rien dire pendant des jours, simplement parce que je n’en ai pas le goût. Cela me chagrine au fond, car je sais que les autres se sentent impuissants face à cette situation ; mais je ne peux malheureusement pas changer cela ; le moral n’est pas au beau fixe.

Malgré les obstacles et les coups durs, je reste pourtant relativement optimiste. Je n’ai pas envie de me dire que tout est fini, qu’il n’y a plus d’espoir, alors que la partie n’est pas encore perdue. Je n’ai pas l’habitude de me laisser terrasser : je suis quelqu’un qui a également pour qualité d’être battant, et même si je le montre peu en ce moment, j’ai foi en l’avenir. J’ai beau avoir l’air d’un vieux grognon déjà abîmé par la vie, je sais être tendre, plus que n’importe quel homme, particulièrement lorsque je suis avec ma December ou mon Alienor. Les deux femmes de ma vie sont celles qui maintiennent ma tête hors de l’eau.
Je crois aussi pouvoir dire que je suis vif d’esprit, et si tout me semble perdu, je garde une solution, un plan de rechange en réserve. Celui qui me mettra dans une situation complexe n’est pas encore né.



Dernière édition par Désiré Noah Walsh le Sam 2 Mai - 21:26, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: DD - And breathe, just breathe.   DD - And breathe, just breathe. EmptyDim 19 Avr - 14:25

ÉVÈNEMENTS LES PLUS MARQUANTS DANS LA VIE DE VOTRE PERSONNAGE :

26 octobre 1989 : Je nais à Toulouse, en France.

Avril 2008 : J’apprends que mon ancienne petite amie, Neela, était tombée enceinte. Elle a fait une fausse-couche. Je me réfugie dans les bras d’une certaine Patience Delaney, sans savoir que l’ancien amant de celle-ci tient contre lui ma future femme.

Juin 2008 : Je fais réellement la connaissance de December, qui est alors dans une relation avec Matthew Owens. Elle est venue m’apporter un mot, sur lequel était inscrit qu’elle avait besoin de mon aide, mais sa chute dans le couloir a attiré mon attention avant que je ne lise la lettre. Dès le moment où j’ai attrapé sa main pour la relever, j’ai craqué.

2 Août 2008 : Alors que j’ai passé un été incroyable en compagnie de mon amie la plus proche, j’apprends qu’une dictature s’installe à New York. Je joue un rôle de « méchant », de complice du gouvernement, alors que j’aide les révolutionnaires dans le dos de X. et ses sbires. À l’époque dans une relation sérieuse avec Patience Delaney, nous nous quittons car nos convictions apparentes sont trop différentes.

Fin Août 2008: J’avoue mes sentiments à December. Toujours amoureuse de Matthew, elle ne souhaite pas entamer une relation avec moi. Je pars pour la France, lorsque la dictature n’est pas encore à son point culminant.

Janvier 2009 : Je reviens, ne pouvant pas rester loin d’elle plus longtemps. Enceinte jusqu’au cou, elle m’avoue l’amour qu’elle éprouve pour moi. Quelques semaines plus tard, Noah voit le jour ; il est le fils de Matthew Owens. Le régime contre lequel nous nous sommes tant battus prendra fin deux mois plus tard.

3 septembre 2009 : Mon premier jour en tant que professeur. C’est probablement le travail que je préfère au monde, et je ne voudrais absolument pas en changer.

Septembre 2010 : December m’apprend qu’elle porte notre enfant, après deux ans de vie commune. Je la demande en mariage et nous nous unissons le 16 décembre 2010.

8 juin 2011 : Naissance d’Alienor, notre fille.

Janvier 2014 : J’apprends que je souffre du syndrome de Guillain-Barré. En d’autres termes, mon cerveau possède une anomalie. Tout ce que l’on a voulu m’expliquer, sans doute pour que je ne m’inquiète pas trop, c’est que cela pouvait être sans danger comme cela pouvait me placer sur un fil entre la vie et la mort. J’ai tellement de fourmillements dans les jambes que, pour le moment, je dois me déplacer en fauteuil roulant. Je sais que cela affecte ma famille, mais les médecins restent optimistes et pensent que cela ne va pas durer trop longtemps. D’après eux, je pourrai de nouveau marcher dans six mois, soit en juillet. Je suis suivi par une infirmière, Charmian, et dois avouer que nos liens sont extrêmement forts. Par ailleurs, ma mère s’occupe du suivi médical.


II. NIVEAU DE RP





- Non mais tu déconnes ?!

December était à quelques mètres de moi, Noah s’endormant au creux de ses bras. J’avais clairement haussé le ton, et elle me rappela à l’ordre en faisant un petit signe de la main. Je lui obéis sans tenter de la contrer ; j’abaissai le ton de ma voix.

- Valery, écoute-moi.

Je vis ma compagne lever un sourcil. Effectivement, elle ne connaissait pas la nature de cet appel jusqu’à ce que j’évoque ce prénom. Et c’était sans doute ce qui la surprenait le plus : le fait que je m’adresse de la sorte à Mr. Standford, la personne que j’aimais encore plus qu’elle, il y a quelques mois de ça.
Je m’assis sur le divan, tentant de regagner mon calme. Ma main libre tremblait, je dus donc la serrer en poing pour cacher tout cela à ma fiancée. Ça ne servait à rien de l’inquiéter. Il n’y avait rien de bien grave, techniquement. Pourtant, c’était la fin du monde. La fin de mon monde. Je pensais que Valery resterait toujours mon meilleur ami. Nous étions inséparables, depuis nos premières année de lycée. Nous avions traversé le pire ensemble, et après une très longue séparation causée par une haine sans égale, nous nous étions retrouvés. Mais là, il avait touché à quelque chose de sacré. Plus sacré encore que lui. Alors qu’il reprenait la parole, je le coupai en plein élan.

- Non, Valery, je t’interdis de me balancer en pleine face cet argument ! Je n’étais plus avec Patience, et la différence la plus flagrante, je n’avais pas couché avec Deez !

Ma compagne se glissa à mes côtés et prit ma main dans la sienne, lentement. Je lui rendis cette douce étreinte, mais ne la regardai pas une seule fois. Mes yeux ne voyaient que le néant, un gouffre très profond dans lequel je n’aurais jamais pensé voir notre amitié sombrer.

- Qu’est-ce que je veux ? Je… Je veux que tu ouvres les yeux, merde ! Ne fais pas l’erreur que tu es sur le point de commettre… Je te demande de ne pas quitter ta femme, là.

Je poussai un long soupir. Oui. Entre temps, j’avais rencontré Tiffany. Et à ce moment précis, je l’aimais bien plus que Valery. En fait, s’il y avait un côté à choisir, je savais pertinemment que je serais du sien. Ma petite amie prit un air alarmé en entendant mes mots, et je ne pus que hisser les épaules, tout en écoutant la réponse de Valery, à l’autre bout du combiné.

- Je ne te le pardonnerai pas, non. C’est ça. Salut.

Comment ne pas m’en vouloir ? Bien sûr, je me détestais, au moins autant que lui. Juste après avoir raccroché, je restai quelques secondes immobile, incapable de faire un geste, voire de prononcer le moindre son. Je ne pourrais pas faire l’impasse sur sa monumentale erreur. Jamais. Même en sachant que ce n’était probablement pas de lui qu’était venue l’idée de tromper Tiffany. À mon humble avis, Patience avait une énorme part de responsabilité dans leur rupture.
Pendant que je songeais, December avait fait quelques pas dans la pièce, jusqu’au poste de radio, dont elle avait monté le volume. Tout ce que mes oreilles purent intercepter furent les mots : « dictature » et « terminée ». Quelques dizaines de minutes plus tard, je sonnais à la porte de l’appartement de Patience. Je lui annonçai, bien sûr, la fin de notre calvaire, puis le départ de Valery. Oui, elle allait avoir mal. Moins mal que Tiffany, avec qui je m’apprêtais à passer notre première soirée de liberté. Voilà tout ce dont je peux me rappeler. La fin de cette période atroce ne fut pas marquée par un soulagement des plus intenses, mais par une tristesse et une incompréhension incroyables. Je n’avais jamais été aussi déçu par Valery et Patience, et je pensais ne pas pouvoir l’être plus. Alors, je me contentai de ce que j’avais, alors que les buildings se redressaient tour à tour. December, Noah, bientôt Alienor. Tiffany. Mes élèves. Charmian.
Plus les jours passaient, plus je pouvais sentir le vent du changement ; c'était incroyable à quelle vitesse les travaux avançaient. Si on me l'avait dit il y a quelques mois de ça, je ne l'aurais pas cru. Mais tout était bel et bien fini. December et moi n'avions pas fui comme les autres citoyens, non. Nous avions préféré rester. Il s'agissait de notre ville. Il n'était pas envisageable pour nous de partir vivre ailleurs. Qui plus est, je devait soutenir certaines personnes ici. Et puis, pour la première fois, j'avais un véritable travail. Mes parents n'avaient pas été ravis dans un premier temps ; ils rêvaient de me voir médecin, ils voulaient que je suive leurs pas. Mais je souhaitais enseigner. C'était plus qu'un désir : ce domaine m'appelait, comme un drogue - et je m'y connaissais sur ce sujet... Je ne pourrais pas dire que ces jours furent les plus heureux de ma vie, non. J'ai connu de plus grandes joies. Mais mon mariage, la naissance de ma fille et ma vie en général m'ont prouvé que j'étais capable d'être bien plus qu'un petit être minable. Je pouvais faire quelque chose de ma vie. J'en avais pris conscience à cet instant précis.


Dernière édition par Désiré Noah Walsh le Sam 2 Mai - 21:27, édité 7 fois
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